Sounds the Trumpet

ROYAL ODES

H. PURCELL

H. Purcell

Fly bold rebellion Z 324

Why are all the muses mute   Z 343     

From those serene and rapturous joys  Z326   

 

Céline Scheen & Suzanne Jerosme / Myriam Arbouz*, sopranos

Paul Figuier & Mélodie Ruvio / Paul Figuier* & Antoine Pichanik*, altos

Thomas Hobbs & David Tricou, ténors

Benoît Arnould & Edward Grint, basses

Le Banquet Céleste

Direction Damien Guillon

Les Odes et Welcome Songs (Chants de bienvenue) composés par Purcell entre 1680 et 1695 sont au nombre de 24 : 4 célèbrent la Sainte Cécile, 6 souhaitent la bienvenue à la royauté, 3 fêtent l’anniversaire du Roi Jacques II et 6  celui de la reine Marie (de 1684 à 1694). les autres furent écrites pour des évènements précis– mariage royal, fête du Yorkshire, anniversaire du duc de Gloucester, centenaire du Trinity College de Dublin etc.

Les Odes couvrent presque toute la période durant laquelle Purcell fut un compositeur reconnu. H. Purcell composa pour ces occasions une musique incroyablement imaginative, de grande facture, réservant même souvent ses plus belles partitions à certains des textes les moins remarquables souvent conventionnellement obséquieux envers la royauté. À en croire les registres, les effectifs étaient de taille étonnamment réduite lors des évènements spéciaux.  Les plus vastes Odes de Purcell (notamment Come Ye sons of Art et Hail ! bright Cecilia) semblent avoir été conçues pour une douzaine d’instruments et un quatuor de chanteurs pour solos et chœurs.

C’est dans cet esprit « chambriste » que le Banquet Céleste interprète ces œuvres d’une grande richesse expressive et musicale.

L’enregistrement « Royal Odes »,  réalisé au TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers, disponible sous le label Alpha Classics.

Le concert du 23 mars 2022 a bénéficié du soutien financier de Spectacle vivant en Bretagne.

Les concerts 2023 bénéficient de l’Aide à la Création, Production et Diffusion- Classique Contemporain du Centre National de la Musique

Presse

« Aucune ostentation, une diction irréprochable, une extrême délicatesse dans l’ornementation, des nuances somptueuses (l’extinction finale de « Why are all the muses mute » !), une rare lisibilité des phrasés, toujours très souples, des ralentis justes. »

« Vocal performances are almost unanimously strong, particularly striking from both high tenors – more showily extrovert and trumpet-like in their brilliance than King’s singers – as well as stylish countertenors Paul-Antoine Bénos-Dijan and Guillon himself.« 

« Entouré de quelques fidèles et rejoint sur ce projet par de nouveaux chanteurs, le chef réalise un coup de maître et signe un enregistrement qui fera date. D’ailleurs, si nous n’avions déjà utilisé la formule pour commenter sa vision du San Giovanni Battista de Stradella, nous aurions pu intituler cette chronique : l’incandescence retrouvée de Purcell.« 

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« On admire comment Guillon (chef mais aussi contre-ténor), ses solistes (dont Céline Scheen) et ses instrumentistes arrivent, avec un effectif réduit, à restituer toute la subtile élégance de ces partitions très codifiées, mais pouvant receler des moments d’intense émotion.« 

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